tag:blogger.com,1999:blog-69275166851644409062024-02-19T01:33:15.103-08:009a3 ElBirستقول وما الحلّ ؟ الحلّ أن نرتفع فوق الزّيف وأن نرتفع يبدأ من رفض الهروب أوّلا ومن الحبّ ثانيا ومن الإبداع ثالثاDramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.comBlogger32125tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-87761404810297970652011-04-14T07:52:00.001-07:002011-04-14T08:13:39.436-07:00Le vent et les fleurs du printemps<p>Un rictus se dressa à la place où elle devait apercevoir un sourire, et même quand elle se tortillait pour se glisser entre ses bras, elle ne retrouva pas cette expression de bien-être qui se reflétait dans ses yeux à chaque fois qu'il l’accueillait contre son cœur. Au lieu de cela son regard resta figé sur la surface plane de l'eau, suivant les ondes provoqués par l'atterrissage de quelques volatiles de passage.</p><p><br /></p><p>Le reflet du soleil commençait à se retirer vers le bord opposé de ce lac artificiel, installé récemment par la mairie de la ville au milieu du parc, L'astre brillait d'un rouge intense, annonçant un lendemain chaud et lumineux, avant de plonger entre les immeubles jonchés ça et là. C'était un mois de mars comme il n'en avait jamais vu dans ce pays ou le froid est règle et la grisaille est loi. Un printemps chaud et fleurit avait pris logis dans les rues et les jardins de la ville. Malgré cela, il avait l'impression qu'un hivers long et froid refusait de quitter son cœur. Il la sentit se blottir de plus en plus contre lui, Une brise fraîche vint caresser sa longue chevelure châtain et ses épaules dénudés. Un frisson le traversa à son tour. Il aimait le froid, il aimait l'hiver. Elle préférait les journées chaudes de l'été. Il ramassa sa veste posée à une longueur de bras sur l'herbe moite, couvrit sa compagne et la serra contre lui. Ses yeux se plongèrent dans les siens et il se mit à passer ses doigts dans ses cheveux, sans dire un mot. Elle était habituée à ces longs moments de silence. Elle savait qu'il ne fallait pas l'interrompre. Elle était consciente de ce qui le tourmentait, alors à quoi bon remuer le couteau dans la plaie.</p><p><br /></p><p>Ils se sont rencontrés, il y a quelques années, dans ce même parc et ils avaient, depuis, pris l'habitude de s'y donner rendez-vous. Il disait qu'à chaque fois qu'il la retrouvait ici, il avait l'impression de revivre leur première rencontre. C'était un jour comme aujourd'hui, chaud mais traversé par un vent hésitant, soufflant de temps en temps et reprenant ses esprits le reste du temps. Il s'était installé à même le sol s'accoudant sur son sac en toile. Il avait abandonné son calepin dans lequel il avait l'habitude de tracer ce qui lui traversait l'esprit, pour un roman qu'on venait de lui offrir et dont on disait le plus grand bien. Soudain, sortant de sa léthargie, le vent souffla de toute ses forces, comme la dernière note, longue et aiguë, que jouerait un guitariste virtuose pour annoncer la fin de son solo. Les fleurs parsemées entre les arbres rentrèrent dans une danse frénétique, provoquée par ce souffle puissant couplé aux battements des ailes de pigeons venu picorer ce que daignaient leur laisser les riverains. Une écharpe de soie blanche venait se joindre à ce bal, traversant le nuage de fleurs d’amandiers pour atterrir sur son visage. Elle était embaumée d'un parfum doux et discret, qui lui fit tourner, brièvement, la tête, Il en pris une pleine bouffé avant de l'écarter et découvrir un sourire furtif qui se dessina entre les lèvres de celle qu'il supposa propriétaire de ce vêtement. Il le lui tendit mais ne le lâcha pas. Elle sourit encore, et tira sur l'écharpe en se dirigeant vers le cercles d'amis qu'elle venait de quitter à la rescousse de son foulard. Mais ne lâchant toujours pas prise il dit : « Le vent et les fleurs du printemps avaient décidé qu'on devait se croiser ici même. Si je te redonne ton écharpe, leur plan est foiré. Je ne voudrais pas les laisser tomber, ce sont des amis de longues date. » Son sourire ne fut pas furtif cette fois ci et se prolongea par un petit rire semblable à un gloussement d'enfant. « Je... Je ne suis pas seule. Mes amis... Regarde, ils sont là-bas sous l'amandier. » répondit-elle en pointant de sa main libre, un groupe de jeunes étudiants accroupis en cercle autour d'un amas de sac-à-dos et de bandoulières. « Si tu veux, joins toi à nous. Il y a à boire et à manger. On avait prévu un pique-nique. Ils passèrent, ensuite, la soirée à se chercher du regard, s'ils n'étaient pas l'un à coté de l'autre et la nuit suivante, à ne plus se quitter du regard, comme s'ils cherchaient un trésor ancien, enfoui dans les yeux de chacun.</p><p><br /></p><p>« Azam... Murmura-t-elle coupant ce silence qui s'éternisait. J'ai froid. Je veux rentrer. » il sursauta au son de sa voix comme s'il venait de s'apercevoir qu'elle était sur ses genoux, sourit et se baissa légèrement pour déposer un baiser sur ses lèvres avant de l'inviter par un geste lent à se relever et commencer leur marche habituelle vers leur petite rue. En sortant du parc, elle glissa son bras sous le sien et annonça sur un ton qu'elle voulait apaisant : « Ne t'en fais pas. J'ai vu mon père aujourd'hui et il nous propose de nous installer dans l'appartement qu'il voulait louer. Et tu sais quoi ? On n'aura qu'à payer la moitié du loyer qu'il avait prévu. »</p><p><br /></p><p>Il savait bien que le père d'Ayda ne l'avait proposé de bon cœur mais après qu'elle l'ait supplié, elle se serait même fondu en larmes, supposa-t-il. Avant quelques mois de la rentrée dernière, l'académie avait annoncé la suppression de quelques milliers de postes d'enseignants. Le nouveau gouvernement en place, avait décidé de réduire le budget de l'enseignement au profit de celui de la défense. La situation politique internationale devenait alarmante. Les troubles en moyen et proche orient venait à se multiplier. Même son pays natale devenait une menace militaire à prendre au sérieux. Les grandes puissances mondiales commençaient, en ces temps troubles, une course vers l'armement. Le monde entier était sur le qui-vive. Il avait quitté son pays après avoir fini le secondaire. Des études d'histoire à l'étranger était une porte de sortie inespérée. Sa mère lui disait qu'il fuyait la tyrannie, certes sans combattre, mais que c'était une fuite vers l'avant. « Va chercher les armes où elles sont, puis reviens mon fils. Notre pays a besoin de toutes ses ressources, plus que jamais. » Mais il n'était pas revenu. C'était peut être la faute de l'écharpe en soie blanche ou celle de sa lâcheté. En tout cas, aujourd'hui il se retrouvait sans travail. Des mois de recherches avaient donné une pile de lettres de refus de toutes les académies du pays et d'une vingtaines d'écoles privées. Le rédacteur en chef d'un hebdomadaire dans lequel il occupait une page de chroniques, lui avait fait comprendre que s'il voulait la garder, il devait adopter une position totalement hostile face à son pays. Il refusa fermement, perdant ainsi son dernier gagne pain. Le propriétaire de l'appartement qu'il occupait avec Ayda, depuis trois ans, avait eu la sympathie de les laisser se remettre sur pied, avant de se lasser des retards et des impayés.</p><p><br /></p><p>Il regarda tendrement sa compagne, accrochée à son bras, alors qu'ils commençaient à peine la longue montée menant chez eux. « Tu es le derniers trésor qui me reste. » Dit-il pour la sortir à son tour de ses rêveries. « Je serais toujours là... Tu ne voudrais pas trahir le vent et les fleurs du printemps? » Répliqua-t-elle en essayant de détendre cette atmosphère pesante. Ayda, était psychologue dans une maison de repos pour personnes âgées. Elle aimait son métier, mais les postes devenaient de plus en plus rares et elle ne pratiquait que quelques heures par semaine. Son maigre revenu ne leur permettait pas de continuer le même train de vie. Ils avaient déjà épuisé toutes leurs économies pour le conserver et elle se refusait à présent de voir Azam multiplier les petits boulots qui l'éloigneraient de son domaine de prédilection. Elle était prête à tout pour lui. Son père n'avait pas approuvé leur relation. « Il a la tête dans les nuages ce garçon! Je ne veux pas te voir avec quelqu'un qui n'a aucune perspective d'avenir. Ce n'est pas quelques mots dans un journal ou sur un tableau, qui vous offriront une bonne situation. » Lui répétait-il sans cesse. Mais elle l'aimait. Elle l'aimait pour ce qu'il était rêveur, passionné... et qu'importe sa situation ou ce que disait son père, elle l'aimera toujours et sera là jusqu'à la fin.</p><p><br /></p><p>Il la serra contre lui, comme s'il avait deviné cette déclaration d'amour silencieuse. Il la sentit trembloter. Le froid s'intensifiait. Il vérifia ce qui lui restait en poche, puis fit signe à un taxi. « Un trésor doit rester au chaud. Il me reste quelques billets, ne t'en fait pas. » Dit-il pour répondre au regard inquiet que lui lançait Ayda. Pourtant, il savait qu'à la fin de la course du taxi, il ne lui resterait plus un seul centime.</p><p><br /></p><p>Paris, le 13/04/2011</p>DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-18084094091317998032011-01-18T17:48:00.000-08:002011-01-18T17:54:08.378-08:00Un appel!<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqKOtlHJETd_0goKR9Jy-Crh0StmeQhffwQbQunQJqwLJzOqkfY-sn3_Cn7JFWyuNyElrnFr13LKGrSgTGv-ry2PA5et1jmnj1TsQp18_KGDj-pc2SM8ONJxe3KIhlNdhKp6hteTYqb9M/s1600/nnn.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 180px; height: 159px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqKOtlHJETd_0goKR9Jy-Crh0StmeQhffwQbQunQJqwLJzOqkfY-sn3_Cn7JFWyuNyElrnFr13LKGrSgTGv-ry2PA5et1jmnj1TsQp18_KGDj-pc2SM8ONJxe3KIhlNdhKp6hteTYqb9M/s400/nnn.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5563709158592106818" border="0" /></a><br /><span style="font-style: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;font-family:Arial;font-size:11pt;color:transparent;" id="internal-source-marker_0.7858828667551805" ><br /></span><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: rgb(0, 0, 0); background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;" id="internal-source-marker_0.7858828667551805">Depuis Vendredi, depuis que nous avons dit </span><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: rgb(0, 0, 0); background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: italic; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">“yezzi”</span><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: rgb(0, 0, 0); background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;"> , je n’arrête pas de recevoir des messages de félicitations et de soutiens, de la part de quelques amis: des français, des marocains, des algériens, des égyptiens... De tout part et ça me rend fier, ça nous rend fier. Rien qu’en parcourant le web, les même messages s’adressant au peuple tunisien, sont omniprésents. Bien sûr je ne suis pas le seul à l’avoir constaté, et ce n’est donc pas pour cette raison que j’écris ces quelques lignes. Mais principalement pour mettre en évidence le fait qu’aujourd’hui en tant que tunisiens, nous avons une responsabilité, envers nous même mais aussi envers le reste du monde arabe, voire bien au-delà des frontières de ce dernier. Cette responsabilité se résume à ne pas laisser tomber </span><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: rgb(0, 0, 0); background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: italic; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">“thawrat al ahrar”</span><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: rgb(0, 0, 0); background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;"> dans les mauvaises mains, ni dans la mauvaise direction. Notre devoir aujourd’hui est de la faire fleurir, la réussir jusqu’au bout, non seulement afin d’aboutir à la construction du pays dont on a tous rêvé, non seulement pour que nous disions “nous sommes libres” et que cette phrase puisse raisonner pendant des générations, mais aussi pour que tout ceux qui vivent ce que nous avons vécu pendant des décennies puissent avoir confiance en leur capacité à changer leur avenir, et de se débarrasser de leurs sombre présent.</span><br /><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: rgb(0, 0, 0); background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;"></span><br /><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: rgb(0, 0, 0); background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Je ne veux adopter aucune position ou idéologie politique pour l’instant. Je ne vais pas, non plus, m’aventurer à analyser quoi que ce soit. Je ne participerais à aucune chasse aux sorcières. Chaque chose en ce temps. Mais je voudrais lancer un appel dont je suis certes pas le seul à faire, mais z</span><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: rgb(0, 0, 0); background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: italic; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">eyedet el khi5 ma fiha endema</span><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: rgb(0, 0, 0); background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">. Vigilence, soyons attentifs à toute ces manoeuvres politiques, à cette tentative signe d’impuissance, qu’entreprennent les quelques “réscapés” de la colère du peuple. Entre radier ZABA du RCD, la démission de Ghannouchi et Mbazaa de ce partie de la peur, et ne parlons pas de la mascarade, qu’ils ont appelé gouvernement transitoire annoncé par un premier ministre qui refuse tout de suite après de réponde aux questions des journalistes (un autre lâche parmi tant d’autres vous me diriez), force est de constater que la révolution n’est qu’à sa tendre enfance. Et comme tout enfant elle a besoin qu’on l’épaule, qu’on la guide vers le bon chemin. Comme tout enfant elle fera des bêtises et des erreurs qu’il va falloir rectifier sans tarder, car comme dit le proverbe : </span><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: rgb(0, 0, 0); background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: italic; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">man chabba 3ala chayin chéba 3alyahi</span><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: rgb(0, 0, 0); background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">. </span><br /><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: rgb(0, 0, 0); background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;"></span><br /><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: rgb(0, 0, 0); background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Je sais pertinemment que ceci parait évident et que tout tunisien libre en est convaincu. La preuve, des manifestants dans la rue partout dans le pays, des démissions au sein de la "mascarade", etc...</span><br /><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: rgb(0, 0, 0); background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;"> Mais en parcourant Facebook, quelques blogs et forums, j'ai eu un petit pincement au coeur, à la vue de pseudo-documents incriminent celui ci ou un autre, à la vue de vidéos appelant à la vengeance, d’autres montrant les richesses volés aux tunisiens par les mafieux déchus en tout absence de preuves... Et chers amis, c’est ce qui me pousse à faire cet appel, que je me lasserais pas de renouveler: Vigilence. Concentrons nous sur l’essentiel, sur les réformes urgentes dont la marche du développement et de la démocratie ont besoin. Je citerai: la réforme de la justice, complice de ces vingt-trois ans de terreur, de toute une économie qui a souffert de pratiques mafieuses et de corruption qu’il faudra bannir, de la création d’un vrai gouvernement qui saura respecter l’avis du peuple, la constitution et surtout l’indépendance du législatif et de la justice... La liste est non exhaustive, et le travail sera ardu. Et si nous mettons tout en oeuvre pour les réussir, on échapperas au pire.</span><br /><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: rgb(0, 0, 0); background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;"> On échappera à ces manoeuvres malhonnêtes et aux interventions étrangères. Et oui il ne faut pas oublier que ce qui se passe ici aujourd’hui dérange la plus part des “Grands”, et bien qu’ils soient petits face à ce peuple brave, ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour faire échouer ce pour quoi on s’est battu et on se battra. </span><br /><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: rgb(0, 0, 0); background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Notre révolution est venu du peuple, sans aucune intervention de personne ou d’organisme, elle naît de l’étincelle qu’un jour Mohammed Bouazizi a allumé, pour embraser toute une jeunesse sortant dans les rues réclamant sa liberté et son droit à une vie digne. Une telle révolution est difficile à contrôler ou orienter. La seule solution qui s’offrait à ces “Grands” là, qu’ils soient arabes, français ou occidentaux en générale, était de relativiser les événements passés voire discréditer la voix du peuple et soutenir le tyran. Pendant 23 jours, et depuis le 17 décembre de l’année passée, je fus horrifié par les titres des journaux qui paraissent en France et la façon avec laquelle le reste des médias relatait et interprétait les évènements en Tunisie. On a beau les appeler médias libres, elle reste une liberté enchaîné à l'audience, le profit et la coalition malsaine des politiques et les hommes des médias (les grands patrons). Aujourd’hui que la révolte s’est transformé en révolution, et que le monde entier s’est rendu compte qu’un peuple est encore capable de se soulever, ils, et vous voyez de qui je parle, ont peur. Ils se cachent, ne font que quelques déclarations timides, imposées et non choisies. Alors, moi aussi j’ai peur qu’ils soient entrain de fomenter un coup, de préparer un hold-up, un art dans lequel ils ont toujours excellé. </span><br /><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: rgb(0, 0, 0); background-color: transparent; font-weight: normal; font-style: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Voyez vous donc, le danger ne vient pas seulement de l’intérieur mais aussi d’ailleurs. Vigilance et encore vigilance, ce n’est pas le moment de flancher, ce ne pas le moment des dissensions ou de détourner son attention. L’instant est fort, tirons en cette force qu’il nous faudra pour marcher sans trébucher ou tomber. Celle qui passe forcement par la solidarité et la vigilance. Alors ne perdons pas le cap, sinon on risque de perdre le reste.</span><span style="font-style: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;font-family:Arial;font-size:11pt;color:transparent;" >este.</span>DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-16392052312374881712010-08-23T19:46:00.000-07:002010-08-23T19:55:04.966-07:00Et,Et,<br />Quand on aura le temps<br />Je t'en dirais autant.<br />Mais,<br />En attendant<br />Il n'en reste pas autant<br />Qu'un jour ou sous la pluie<br />Tu m'as dit que tu étais mon ami.<br />Depuis,<br />Je suis parti<br />Car,<br />Rester ne me satisfaisait pas.<br />Le ciel m'ouvrait les bras.<br />A cet époque là,<br />Je croyais au paradis<br />Là ou tout le monde m'avait dit<br />qu'on pouvait à sa guise<br />Boire,<br />Fumer,<br />Croire,<br />Penser<br />et aimer.<br />A cet époque là,<br />Je n'étais pas moi.<br />J'étais du moins<br />Comme toi.<br />Aujourd'hui,<br />J'y suis.<br />Mais,<br />Je sais,<br />Qu'importe l'endroit,<br />Qu'importe le temps,<br />Qu'importe la foi,<br />Qu'importe la croix,<br />Que sur mon dos je traîne,<br />Comme un messie l'aurait fait,<br />sans peine<br />Mon paradis est,<br />Là,<br /><p>Ailleurs et partout à la fois</p><p>Écoutez moi, Croyez moi,<br /></p>Il ne peut être que soit.<br />Partagé, il ne l'est pas.<br />Alors,<br />Mes frères<br />Partageons l'enfer<br />Et,<br />Gardons nous, ô toi aussi mon ami,<br />De partager le paradisDramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-346136800887920332010-03-08T21:46:00.000-08:002010-03-08T21:52:35.677-08:00Au hasard d'un trajet de busClope au bec, il était venu de loin<br />de part delà les mers et les montagnes<br />Apportant sans le vouloir une brique de plus<br />A cette grande mosaïque cosmopolite<br /><br /><br />Elle, elle ne connaît que ces cieux là<br />Et voudra aller aussi loin<br />Mais, aujourd'hui<br />Elle ne prend qu'un bus<br /><br />Arrêt: Hôtel de ville<br />Laquelle?<br />Celle qui jura de ne révéler à personne<br />Ses secrets les plus intimes<br />Mais qui en murmurera volontiers une bonne partie<br />A celui qui saura prendre le bon pari<br /><br />Maria Callas, Chopin, Beethoven, et du Gospel<br />Sur la même vitrine d'une échoppe abandonnée<br />Qui ne tardera pas à se transformer<br />En un lieu de rencontre ou il pourront, bavarder,<br />Boire, rire et peut être même pleurer<br /><br />Rue Monge<br />Où j'aimais me pavaner abandonné à mes songes<br />Ou m'arrêter, contempler quelques guitares dans une vitrine, délaissées<br />Attendant impatiemment les doigts qui finiront par les caresser<br /><br />Voila enfin mon arrêt<br />Mai avant de rejoindre la place<br />J'aimerais remercier ce bon vieux bus<br />De m'avoir fait oublier<br />Pendant ne serais ce que la durée du trajet<br />Ce qui me préoccupait<br />Et, par la même m'empêchait<br />De voir cette beauté<br />Qui s'offre à qui sait<br />En saisir la complexité<br /><br /><div align="right">Des phrases au hasard qui même semblent<br />Parfois rimer,<br />N'ont en aucun cas l'intention<br />De s'appeler poésie<br />Mais, m'étaient dictées au hasard<br />D'un trajet en bus dans cette ville<br />Qui n'arrêtera jamais de me charmer<br />A Marie, Paris et une patrie...</div>DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-31129129535240823052010-02-10T18:03:00.000-08:002010-02-10T19:03:35.135-08:00Heligoland<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwcS5Qv4UTEyp1hNR8HeKQNLPuzfPqk4NQhbOQspVZyUU-24wOJPOmGFTqmZJZO3mNKcQDbeqpq2DtFDB4eJ6fVRu-1DRGb_kUAPgjwGkSJtAsGXGicycP5yu89GRaOzGAb3qLTjgp_G8/s1600-h/massiveattack-heligoland.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwcS5Qv4UTEyp1hNR8HeKQNLPuzfPqk4NQhbOQspVZyUU-24wOJPOmGFTqmZJZO3mNKcQDbeqpq2DtFDB4eJ6fVRu-1DRGb_kUAPgjwGkSJtAsGXGicycP5yu89GRaOzGAb3qLTjgp_G8/s320/massiveattack-heligoland.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5436808540823994658" border="0" /></a><br /><div style="text-align: center;"><br /></div><br />Ou Terre sacrée. Depuis sa sortie je n'arrête pas d'écouter ce nouvel opus de Massive Attack qui a fait taire beaucoup de critiques qui suite à l'EP "Splitting the atom" sortie en fin d'année annonçaient sans aucun scrupule que Robert Del Naja (3D) , Grant Marshall (Daddy G) et Andrew Vowles (Mushroom) n'avaient plus grand chose à offrir au Trip-Hop. Et bien la réponse des pionnier du genre vient clouer le bec à ces mauvaises langues.<br /><br /><br />Ouverture:<br />Le CD glisse lentement dans la bouche béante de la machine à musique qui commença aussitôt à prendre le rythme psychédélique qu'impose la voix de Tunde Adebimpe de TV On The Radio qu'on a déjà écouté et apprécié avant la fin de l'année. Il ouvre le bal avec une magnifique Pray for rain.<br /><br />Scéne 1:<br />Place à une autre voix encore plus enchanteresse, celle de Martina Topley-Bird (Tricky) qui intérpréte Babel le second titre de l'album et le premier qu'on découvre réellement.<br /><br />Scéne 2:<br />"It's easy don't let it go"<br />Du groove et rien que du groove qu'offre 3D et Daddy G aux fans des premiers albums de massive attack.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Splitting the atom</span>:<br /><br /><div style="text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dwLuT0anRmcBkI80dQuvJ1Zsj6TlWOA_BmgXrLwMj8qOvmQqpeO1zlGX_yUT1Dg99LBw1lFp4GwxwByx273yg' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe><br /></div><br />Je ne vais pas vous gâcher la découverte de cet album qui signe le retour de Massive Attack. Une pièce absolument à ne pas manquer, qui puise comme d'habitude dans tout les styles musicaux, capable de nous surprendre à chaque passage de piste, entre la sombre Splitting the atom, la sensuelle Paradise Circus (ma préférée) ou encore Atlas Air (ou Marrakech) qui tenez vous bien était jouée, lors d'un rappel au Zénith entre<span style="font-style: italic;"> </span><em style="font-style: italic;">Unfinished sympathy</em> et <em>Karmacoma</em>. Un futur classique?<br /><br /><span style="font-style: italic;">Paradise circus:</span><br /><br /><div style="text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dw3c5X6iLTHOujDfcBYKE7GdZ7dAIvLb35pPqa4ZCmrLpiLQTj6nzvazmJtYXFcb_qt0i9xWfVm_4zhnk0ICQ' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe><br /><br /><div style="text-align: left;"><span style="font-style: italic;">Atlas Air:</span><br /><br /><br /></div></div><div style="text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dzsrtNDCwCnUzh5AWR3flj6HgxbQyA-WyWpIW1J-7_5nk6uqIUSVK_4-fCLGu5SDpNAYJrkHYuUdO-qVEKEJQ' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe></div>DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-78867238603793809652010-02-08T20:18:00.000-08:002010-02-09T13:29:29.808-08:00Rêve?Un rêve:<br />Pénombre, un petite lumière au fond, elle est là.<br /><br />Réalité:<br />Lumière de rue, sons de pas, elle est là?<br /><br />Un autre rêve:<br />Elle me caresse les cheveux, me pose des questions auquelles seul le bon dieu peut répondre.<br /><br />La même soit disant réalité:<br />"Je t'aime!"<br />"Quoi?"<br /><br />Toujours le même rêve:<br />"Je t'aime"<br /><br /><br />Je marchais au lieu de prendre le metro, quelques standards modernes nous imposent d'être mince et sportif, pourquoi pas après tout.<br /><br />ça vibre:<br />- Ashref? t'es de retour?<br />- Oui J'ai atterri il y a quelques heures.<br />- Et bien sûr tu veux sortir!<br />- Ah tu me connais si bien.<br />- Bon ben, ça tombe bien, j'ai assez de quoi m'en jeter quelques uns.<br />- Non mais arrête, je sais très bien que t'es au chaud là, et que t'es devant ton écran sans aucune envie de sortir, alors c'est moi qui régale.<br />- T'as toujours su me séduire.<br /><br />Quelques parts au fond de la ville ou du puits:<br />- Il va falloir qu'on rentre.<br />- On va au Tonneau!<br />- Non, il est vraiment tard et demain je bosse.<br />- T'es vraiment un peigne-cul!<br /><br />Le Tonneau:<br />Glup, glup, glup!<br /><br />Elle était là.<br /><br />"There's no body here, for me now"<br /><br />Elle est toujours là, son regard perçant accompagnant ces quelques notes lourdes que crachent les haut-parleurs.<br /><br />Un petit tonneau:<br /><br />- J'aimerais bien prendre le petit déjeuner ici.<br />- Ah! maintenant tu veux rester? Elle est ou?<br />- Elle est là. Tu la vois?<br />- Mais ou?<br />- ...<br />- Bon ben moi j'y vais!<br /><br />Un rêve:<br /><br />- Je te vois mais je ne peux pas te toucher!<br />- Ce ne sont que tes sens!<br />- J'ai envie de te sentir.<br />- J'ai envie que tu me perçois.<br />- Ou es tu?<br />- C'est à toi de trouver.<br />- Je n'aime pas jouer à ces jeux.<br />- Moi j'aime bien<br /><br />Une autre réalitée:<br /><br />- Je te vois mais je ne peux pas te toucher!<br />- Ce ne sont que tes sens!<br />- J'ai envie de te sentir.<br />- J'ai envie que tu me perçois.<br />- Ou es tu?<br />- C'est à toi de trouver.<br />- Je n'aime pas jouer à ces jeux.<br />- Moi j'aime bien<br /><br />Réveil:<br />Merde!<br /><br />Toujours cette réalité de ... :<br />- Je t'aime.<br />- Pourquoi?<br />- Je t'aime.<br />- Moi aussi.DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-16851187578810577972010-02-07T19:57:00.000-08:002010-05-19T15:52:19.002-07:00Quelques parts au fond du puitsI'd like to share a revelation that I've had during my time here. It came to me when I tried to classify your species. I realized that you're not actually mammals. Every mammal on this planet instinctively develops a natural equilibrium with the surrounding environment, but you humans do not. You move to an area, and you multiply, and multiply, until every natural resource is consumed. The only way you can survive is to spread to another area. There is another organism on this planet that follows the same pattern. A virus. Human beings are a disease, a cancer of this planet, you are a plague.DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-77775288505286076362009-12-26T18:46:00.001-08:002009-12-26T20:15:47.060-08:00Quoi?<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxqYu8KkvhzsNU9ASYGzyVGOffJWLw8ltD2E8N7aExTcgOwRIQpCgeb38hdfhMGFbu7r7xUt9k3EAg6arCpdXRSVIfix5FEz5mTJMmMk1gyyUmFZcHwGp205Od12sJWgn1az7Mie51XeM/s1600-h/hhhhhhh.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 297px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxqYu8KkvhzsNU9ASYGzyVGOffJWLw8ltD2E8N7aExTcgOwRIQpCgeb38hdfhMGFbu7r7xUt9k3EAg6arCpdXRSVIfix5FEz5mTJMmMk1gyyUmFZcHwGp205Od12sJWgn1az7Mie51XeM/s400/hhhhhhh.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5419764858981263202" /></a><br /><div style="text-align: center;"><br /></div><span class="Apple-style-span" style="color: rgb(0, 0, 238); -webkit-text-decorations-in-effect: underline; "><img src="http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Confus/smoke_elephant.gif" border="0" alt="" style="display: block; margin-top: 0px; margin-right: auto; margin-bottom: 10px; margin-left: auto; text-align: center; cursor: pointer; width: 40px; height: 43px; " /></span><div><span class="Apple-style-span" style="color: rgb(0, 0, 238); -webkit-text-decorations-in-effect: underline; "><br /></span></div>DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-23038976702143933062009-12-25T09:12:00.001-08:002009-12-25T09:14:53.557-08:00Elle est toujours blanche<div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="color:#0000EE;"><u><br /></u></span></div><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPg5bWoyhxC6ugEWK9rcwjiqkcgF1APwb4JaTGfoNrylyDK-G8q6UxLFDAG8lBHP-YRo5uDjHj5n5h5GSy3sBkcSULBOaweFU6qj4qyvIyMgEC8ThiLMFmZCqdtLpjAm-cHbEiKOcU3_A/s1600-h/Note.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 304px; height: 380px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPg5bWoyhxC6ugEWK9rcwjiqkcgF1APwb4JaTGfoNrylyDK-G8q6UxLFDAG8lBHP-YRo5uDjHj5n5h5GSy3sBkcSULBOaweFU6qj4qyvIyMgEC8ThiLMFmZCqdtLpjAm-cHbEiKOcU3_A/s400/Note.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5419222914336266034" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDNnEZTy3WKsonMPHfaDAxJjIvmE77EIM6RCdBP3dT3LcJyaqaD5ENVkhochCwspILGRFMoiM-sVvReO3kmpWUq_6_ThUvi_eEERmQCWTvDSsWuIwvX8liCKWnSkKVRRYU60X2NjeMQ6s/s1600-h/note2.jpg"><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDNnEZTy3WKsonMPHfaDAxJjIvmE77EIM6RCdBP3dT3LcJyaqaD5ENVkhochCwspILGRFMoiM-sVvReO3kmpWUq_6_ThUvi_eEERmQCWTvDSsWuIwvX8liCKWnSkKVRRYU60X2NjeMQ6s/s400/note2.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5419223070536503106" style="display: block; margin-top: 0px; margin-right: auto; margin-bottom: 10px; margin-left: auto; text-align: center; cursor: pointer; width: 205px; height: 110px; " /></a><div>Ps: J'ai pris la liberté de modifier le logo de l'année dernière que je trouve bien fait, en l'actualisant. </div>DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-85447721625938004952009-12-17T07:46:00.000-08:002009-12-17T07:51:19.538-08:00Ce Matin Paris Est Blanc<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://s.tf1.fr/mmdia/i/62/1/paris-tour-eiffel-neige-2748621lwost_1258.jpg?v=1"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 180px;" src="http://s.tf1.fr/mmdia/i/62/1/paris-tour-eiffel-neige-2748621lwost_1258.jpg?v=1" border="0" alt="" /></a><br /><p style="margin-bottom: 0cm">Ce matin en me réveillant, j'ai cru à un moment que je rêvais encore, tellement le paysage que m'offrait ma fenêtre était magnifique. Un manteau blanc enveloppait les toits de la ville tel la soie enveloppant sa chenille avant que n'éclose la beauté du papillon. Un paysage serein, hypnotisant et merveilleux à la fois. </p> <p style="margin-bottom: 0cm"><br /></p> <p style="margin-bottom: 0cm">Ce matin, Paris est blanc. Je me pressa de finir ma tasse de café, m'habilla et sauta dans l'ascenseur. </p> <p style="margin-bottom: 0cm"><br /></p> <p style="margin-bottom: 0cm">Aussitôt dans la rue, j'eus l'impression que je n'étais plus à Paris, mais dans une ville du nord qu'on voit dans les séries B. Les bruits de la ville ont changé et sont devenus plus mélodiques, plus coordonné, les visages des gens se sont relâché faisant paraitre un sourire sincère à la place du rictus habituel, on entendait les cris de joies des petits enfants qui en découvrant tant de neige se sont mis à faire des boules et se sont déclaré une petite guerre au milieu des rires et des cris. Je vous assure je n'ai jamais vu autant de chaleur dans les rues de cette ville par un temps aussi glaciale. Comme si cette neige qui valsait sur le rythme d'une drôle de symphonie pour finir sur les cimes des arbres et les trottoirs, avait un effet magique sur la ville, tel une poudre enchanté que les dieux ont laissé tomber par mégarde, apaisant les esprit et rappelant au plus pessimistes que la vie valait le coup d'être vécu, car elle peut renfermer une beauté qu'elle révèle de temps à autre pour nous rappeler qu'on est des êtres dotés d'une âme qui sait apprécier la beauté. La transformation aussi soudaine de l'humeur de toute une ville le prouve assez. Car voyez vous, le stress est le même, les métros bruyants et inconfortables sont toujours là et le boulot n'attendra pas, mais ça n'a plus la même importance, car pour une journée la beauté nous a fait oublié toute cette charge que nous impose la vie moderne. </p> <p style="margin-bottom: 0cm">C'est la preuve aussi, que nous nous sommes condamné à vivre notre vie de la plus affreuse des façons: dans le stress, la haine, la xénophobie, la chasse au pouvoirs et l'amassement des biens matériaux, alors que ce dont on a vraiment besoin c'est de cette simplicité naturelle, de cette beauté qui nous entoure dont on a oublié l'existence même. Et ce matin Paris est blanc pour nous le prouver et nous le rappeler. Malheureusement et malgré notre capacité de mémoire si particulière, demain on oubliera cette leçon pour continuer sur un chemin sombre et laid, parce qu'on a peur de découvrir que le paradis était juste là, devant notre porte mais que nous avons préféré vivre un enfer.</p>DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-18221020601772230942009-12-14T00:33:00.000-08:002009-12-14T00:40:48.011-08:00و راس لمقص وطني<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoQqNPK_7VHvUeDh1LwcYdjoMv0kUFQTdAFvI9PY3o-p4etK-ZK2Aw2sIYARUd4qF7Ng63483Fxdc_TT4ZeOyK4OwJcKzAOQT2MJI94cqiJ58F2k4h37DCQvNDqrgTXRsrWtwqOHjkoAo/s1600-h/m9ass2.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 360px; height: 286px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoQqNPK_7VHvUeDh1LwcYdjoMv0kUFQTdAFvI9PY3o-p4etK-ZK2Aw2sIYARUd4qF7Ng63483Fxdc_TT4ZeOyK4OwJcKzAOQT2MJI94cqiJ58F2k4h37DCQvNDqrgTXRsrWtwqOHjkoAo/s400/m9ass2.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5415008969830542178" /></a><br />Est ce que la censure est un acte patriote?DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-90758989886192425172009-12-12T15:08:00.000-08:002009-12-12T15:31:04.381-08:00Quelque Part Au Fond Du Puits<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPAOZN5TAFK9O7wUWXyqZwKvksDkoXrwPudQkwnocYIHhBWWBIdF7_creIjaVILPZ740aOcXlNxUBppn1_3dzA-v9OcpVaQjMs7xCGMsIV3VHjJ7Fw3WlUMj_NuLeLpHxgEKo_8fSGG3c/s1600-h/reflet.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 270px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPAOZN5TAFK9O7wUWXyqZwKvksDkoXrwPudQkwnocYIHhBWWBIdF7_creIjaVILPZ740aOcXlNxUBppn1_3dzA-v9OcpVaQjMs7xCGMsIV3VHjJ7Fw3WlUMj_NuLeLpHxgEKo_8fSGG3c/s400/reflet.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5414495983885448002" /></a><br /><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="color:#0000EE;"><u><br /></u></span></div><br />- Who am I?<div>- You are the dreamer and the dream.</div><div><br /></div><div>Au fond, qu'est ce que la réalité si ce n'est qu'un rêve auquel on est devenu habitué?</div><div><br /></div><div>Et si on arrive à douter de notre propre existence en tant que matière, qu'est ce qui reste comme certitude? </div><div><br /></div><div>Une seule et elle s'appel "Idée". Et rien ne peut détruire une idée, elle immortelle, elle est puissante, elle est infini. Tout ceux qui ne perçoivent que leur existence matériel, ont toujours tenté de combattre les idées pour se heurter violemment à leurs pouvoirs. Faites attention, et prenez mon conseil, si tel est votre combat abandonnez le vite, car vous ne connaissez pas la capacité destructrice des idées. Vous n'êtes qu'illusions, elles sont réalités. </div>DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-69401982704083852152009-12-11T01:46:00.000-08:002009-12-11T08:42:01.259-08:00تونس 7 أخيرًا على البلُوقُوسفار<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-o0bT8E4B916tSP4wLngKBFd7CLCM9iYXm_3h5HK8xAl_CvMBW0tTtMqhWb14e6XJIh0lbyHIH2n4j4V6BlPedPvyI9XB8JzQNTwoR4FAfoLoMtjXerXMiYt0-4LqXiFoiNx1jbjvPSE/s1600-h/caricature.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 341px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-o0bT8E4B916tSP4wLngKBFd7CLCM9iYXm_3h5HK8xAl_CvMBW0tTtMqhWb14e6XJIh0lbyHIH2n4j4V6BlPedPvyI9XB8JzQNTwoR4FAfoLoMtjXerXMiYt0-4LqXiFoiNx1jbjvPSE/s400/caricature.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5413916001197403970" /></a><br />J'avais éteint ma télé depuis belle lurette, tant j'avais mal au crane. Bah oui un matraquage aussi intensif que celui de notre chére Tunis 7, donnera les plus affreuses migraines, même à une tête de turc comme moi.<div><br /></div><div>Mais ne vous inquiétez pas Tounes 7, est là ou vous êtes, notre chaîne favorite ne nous laissera jamais tomber. Si vous n'avez plus de télé, il suffit de vous connecter sur la blogo tunisienne et vous retrouverez le même matraquage qui vous manquait tant, et ce grâce à quelque bloggueurs qui font leur devoir envers notre chére nation!</div><div>Et on les remercie du fond du cœur. *</div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div>* Offre soumise à conditions.</div>DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-59283498828878227552009-12-09T01:18:00.000-08:002009-12-09T01:22:23.731-08:00Des bloggers non tunisiens sur la blogo tunisienne<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.gazellemag.com/forum/up_image/marhaba___logo_by_t4m3r.gif"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 500px; height: 461px;" src="http://www.gazellemag.com/forum/up_image/marhaba___logo_by_t4m3r.gif" border="0" alt="" /></a><br /><div><br /></div><div><br /></div>Et bien je viens de me rendre compte qu'il y avait quelques bloggers non tunisiens sur tuniblogs et tn-blogs. ça fait plaisir, bienvenu à vous sur la blogosphére tunisienne, un espace qui se veut libre et ouvert, vous en êtes la preuve! :-)DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-49228137276876583802009-12-07T21:47:00.000-08:002009-12-07T21:59:08.776-08:00Auteurs les plus lus<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcB_QJ_BQrWUmSY-wT53bmkLRuCZurncGa5K3nq5_zjLWv8KXREgCzUpgbaK6129uOH79GISlj6OBWoKS0K-NA_qszDidfgZy-Q0j23T5tD0SFXoUjKzYnJOl_j7QIVBx9M0HtOSMEbU4/s1600-h/Livres.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 364px; height: 274px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcB_QJ_BQrWUmSY-wT53bmkLRuCZurncGa5K3nq5_zjLWv8KXREgCzUpgbaK6129uOH79GISlj6OBWoKS0K-NA_qszDidfgZy-Q0j23T5tD0SFXoUjKzYnJOl_j7QIVBx9M0HtOSMEbU4/s200/Livres.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5412740319996709746" border="0" /></a><br />Je détourne un peu <a href="http://massir.blogs.psychologies.com/mon_massir/2009/12/livres.html">la proposition de Massir</a>, mais je reste toujours dans le même esprit, donc au lieu de citer les bouquins de la fameuse liste, je vous propose de donner votre propre liste classée par auteur, notamment ceux qui vous ont le plus marqués, je commence par en citer 10. Ensuite vous pouvez reprendre ma liste telle quelle puis rajouter les auteurs ou les livres de vos propres lectures et ainsi de suite. Bien sur si vous êtes lecteurs de blogs sans blog, vous êtes le bienvenu chez nous.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Kafka: </span><br /> - Le procès<br /> - Le château<br /> - La métamorphose<br /> - L'Amérique<br /> - Lettre au père<br /> - Journal (en cours)<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Sartre:</span><br /> - La nausée<br />- Les mouches<br />- Huis clos<br />- Les Chemins de la liberté (3 Tomes)<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Camus:</span><br />- L'étranger<br />- La peste<br />- Le Mythe de Sisyphe<br />- Caligula<br />- L'Exil et le Royaume<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Coelho:</span><br />- L'alchimiste<br />- Maktub<br />- Sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise et j'ai pleuré<br />- Manuel du guerrier de la lumière<br />- Véronika décide de mourir<br />- Le Zahir<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Patrick Süskind:</span><br />- Le parfum, histoire d'un meurtrier<br />- Le pigeon<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Aldous Huxley:</span><br />- Le meilleur des mondes<br />- Les portes de la perception ( et dans le même thème L'herbe du diable et la petite fumette de <span style="font-weight: bold;">Castenada</span>)<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Amin Maalouf:</span><br />- Samarcande<br />- Léon l'Africain<br />- Les jardins de lumière<br />- Les croisades vues par les Arabes<br />- Les Identités meurtrières<br />- Le rocher de Tanios<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Dostoïevski:</span><br />- Crime et Châtiment<br />- le Joueur<br />- L'idiot<br />- L'éternel mari<br />- Bobok<br />- Les frères Karamazov<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Gabriel Garcia Marquez:</span><br />- Récit d'un naufragé<br />- L'automne du patriarche<br />- Douze Contes vagabonds<br />- L'amour au temps du choléra<br /><br /><br /><div style="text-align: right;"> <span style="font-weight: bold;">:نجيب محفوظ</span><br /> - عبث الأقدار <br /> - القاهرة الجديدة <br />- خان الخليلي <br />- زقاق المدق <br />- (1)بين القصرين <br />- (2)قصر الشوق <br />- (3) السكرية <br />- الشحاذ <br /> - ثرثرة فوق النيل <br />- الكرنك <br />- همس الجنون <br />- خمارة القط الأسود <br />- المريا <br />أولاد حارتنا - <br /></div><br />Et je rajoute quelques livres d'écrivains tunisiens que j'avoue n'avoir pas eu à rencontrer souvent dans mes lectures:<br /><br /><div style="text-align: right;"> <span style="font-weight: bold;">الحبيب بولعراس:</span> مراد الثالث<br /><span style="font-weight: bold;">علي الدوعاجي:</span> سهرت منه الليالي و جولة بين حانات البحر المتوسط<br /> <span style="font-weight: bold;">محمود المسعدي:</span> حدّث أبو هريرة قال و السد<br /><span style="font-weight: bold;">محمد علي اليوسفي:</span> توقيت البِنْكَا و شمس القراميد و مملكة الأخيْضَ</div>DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-62978350842810814522009-12-04T23:00:00.000-08:002010-02-08T21:01:57.068-08:00Lettre ouverte au fond du puit<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9GQnUGiUvMV36Yq5q8TMj1KgH7ZVF4wPyvuIyPg8wlEPh26VbnUpPDwHLDaeVtzcsRzxYpJZGO3J0eI8XVRAq2e1ZXsrwWzU9zjAK-mtNC6FDTaTEWCKBydnPKFZJ0lRqhxfJ1YAbqfE/s1600-h/puit2.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 307px; height: 230px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9GQnUGiUvMV36Yq5q8TMj1KgH7ZVF4wPyvuIyPg8wlEPh26VbnUpPDwHLDaeVtzcsRzxYpJZGO3J0eI8XVRAq2e1ZXsrwWzU9zjAK-mtNC6FDTaTEWCKBydnPKFZJ0lRqhxfJ1YAbqfE/s320/puit2.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5411644426295701618" border="0" /></a>
<br /> <meta equiv="CONTENT-TYPE" content="text/html; charset=utf-8"> <title></title> <meta name="GENERATOR" content="OpenOffice.org 3.1 (Linux)"> <style type="text/css"> <!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } --> </style> <p style="margin-bottom: 0cm;">Aujourd'hui j'ai tout juste vingt quatre ans. Je ne sais pas si ça peut être un symbole quelconque mais ce dont je suis sûr c'est que je suis jeune, je suis étudiant et demain je suis un élément actif de la société. </p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Aujourd'hui j'ai un goût amer qui accroche à mon palais, j'ai beau manger des sucreries, bu des sodas, des thés, des cafés, il est toujours là.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Aujourd'hui je suis assez adulte pour discerner le vrai du faux, le bon du mauvais mais assez jeune pour pouvoir me projeter dans l'avenir, pour avoir des espérances et des rêves. </p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Aujourd'hui, pourtant, j'ai peur de mes espérances et mes rêves s'apparenteraient plus à des cauchemars.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Laissez moi vous racontez quelques uns de mes rêves passés et vous auriez une idée de la nature de ceux que je vois aujourd'hui.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Je viens d'un pays qui s'est mis à genoux devant une bande de voyous sans foi ni loi. Des arrivistes qui sont entrain de sucer tout ce qu'il en reste de bon , jusqu'à la moelle, qui sont entrain d'asservir, de tromper, de transformer, les gens que je côtoyais tous les jours, des gens biens, des gens chaleureux et généreux, des gens qui fut un temps se battaient pour le bien de leur pays, de leurs familles, de leurs enfants et qui aujourd'hui ne pense qu'à abandonner un navire à moitié submergé par les flots destructeurs du profit et de l'égoïsme.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Le destin a voulu que je quitte ces contrées pour d'autres qui semblaient plus verdoyantes, plus adéquates aux moissons, portant dans mes valises ma culture, ma langue, mes traditions, mes convictions, portant dans mon cœur un espoir, celui de tout un peuple.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Mais ce ne fut qu'un mirage qui s'est vite décimé devant la laideur d'une société qui se prétend libre mais qui se laisse enchainée à un système qui a commencé à détruire des empires, d'un pays qui se dit celui des droits de l'homme, mais qui ne se retient pas de les piétiner à la première occasion quand ils l'arrangent plus.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Aujourd'hui j'écris ces quelques lignes parce que j'ai eu la chance de voir toute nue la vérité du sud et du nord, et il est de mon devoir de les partager.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Aujourd'hui je me dois de vous dire que le soleil s'est couché sur la terre et il n'est pas prés de se lever de sitôt. </p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Aujourd'hui je n'ai pas envie d'avoir vingt quatre ans, tant le futur qui se devait m'être accueillant et favorable, semble sombre et hostile. Je n'ai pas envie de vivre dans une planète qui crie au secours aux oriels d'une bande de sourds, je n'ai pas envie de vivre au sein d'une humanité dont il ne reste de l'humanité que le nom. Je n'ai pas envie de vivre sous la botte des multinationales qui asservissent des peuples entiers, je n'ai pas envie d'écouter le discours des politiques qui se disent gardiens des libertés et des droits alors qu'ils tournent le dos aux tourments de leurs semblables pourvu qu'on leur offre un yacht ou une villa. </p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Aujourd'hui je n'ai plus envie d'écouter une musique qui sort des moulins à fric, je n'ai plus envie d'aller aux cinémas qui projettent des mensonges, qui incitent à la haine et à la xénophobie. Je n'ai plus envie d'allumer une télévision qui à défaut d'être un médias de grand publique et en assumer la responsabilité, est devenu une machine à laver les cerveaux. Je n'ai plus envie de lire des journaux dont les chefs de rédactions sont des businessman avides. </p> <p style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Aujourd'hui j'ai tout juste vingt quatre ans et tout ce dont j'ai envie c'est d'être libre et non pas avoir une illusions de liberté. J'ai envie de choisir sans qu'on n'influence mes choix. J'ai envie d'une vrai justice qui n'affame pas les pauvres, qui ne jette pas en prisons ceux qui daignent réclamer leurs droits.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Aujourd'hui j'ai honte de moi, j'ai honte de vous mais je me sens seul, incapable, blessé, asservi, triste, aigri et amer. </p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Alors je déverse les quelques larmes que mes nuits blanches ont bien voulu épargner. Je déverse mes larmes et elles coulent tel l'ancre formant ces quelques lignes que je vais abandonner à vos soins. Faites en ce que vous vous voulez: ignorez les, croyez les, riez en si cela vous semble approprié. Mais si mes mots ont un quelconque écho chez vous, si mes phrases vous semblent familières, si ma douleur est votre et mes cauchemars ceux là même que vous voyez, alors ne me souhaitez pas bon anniversaire, mais criez avec moi, votre colère, mettez des mots sur votre désarrois, peignez votre malheur, chantez vos espoirs. Exprimez vous comme vous pouvez où vous pouvez, peut être qu'en criant ensemble on nous écoutera, peut être qu'on travaillant ensemble on fera de ce tableau hideux qu'est notre présent un chef d'œuvre futur, qui sait?</p><p style="margin-bottom: 0cm;"></p>DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-46757841928718767822009-12-01T17:45:00.000-08:002009-12-01T23:55:20.043-08:00Consommons consommons<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.lauregaudebert-sculptures.com/images/code-barre.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 423px; height: 314px;" src="http://www.lauregaudebert-sculptures.com/images/code-barre.jpg" alt="" border="0" /></a><br />Putain j'y arrive pas!<br />J'ai l'impression d'avoir oublié un truc mais je ne sais plus lequel?<br />Vous savez cette sensation ou vous êtes là entrain de faire ce que vous faites d'habitude, c'est à dire rien, vous n'avez absolument rien demandé à personne et tout d'un coup cette impression qui vous tombe dessus, sans même que vous ne vous rendez compte de quoi que ce soit: T'as oublié de faire un truc!!<br /><br />Mais quoi? Questions qui reste accroché à vous là ou vous allez, telle un parasite, elle vous pourchasse pour vous pourrir ce que vous faites. Et le pire c'est que ce que vous faites vous le faites pour oublier la fameuse question: Mais qu'est ce que j'ai oublié de faire?<br /><br />Du coup, et bien, vous ne pensez qu'à ça. Vous retracez votre journée, pour essayer de vous souvenir d'une tâche que vous deviez faire, vous essayez de vous rappeler des gens que vous avez vu en essayant de faire un quelconque rapprochement avec ce qui vous échappe. Et comme quand vous y pensez, la seule chose qui vous vient à l'esprit est un trou noir, ou du moins l'image dont vous vous faites d'un trou noir, et bien vos efforts sont comme aspiré par cette entité mystérieuse de votre mémoire.<br /><br />Ah! Votre mémoire! Cet outil magnifique dont nous a doté le Seigneur ou la nature, qu'importe, si précieux et sans lui nous ne serons pas maîtres de la terre qu'on s'efforce,soit dit en passant, de détruire avec tout les moyens dont nous disposons! Sans lui on n'aurait ni passé, ni futur! Sans lui on existera comme les lichens ou les salades vertes! Mais grâce à la mémoire on est différent des légumes et autres animaux: Nous, on <span style="font-weight: bold;">consomme</span>!!!<br /><br />Et oui, vous vous rendez compte? Depuis que l'homme s'est mis à marcher sur deux pattes, il n'a pas cessé d'être inventif, curieux, ambitieux... Il a traversé les océans, marché sur la lunes, inventé le téléphone, l'automobile et le hamburger, la philosophie, les mathématiques et les comédies musicales.<br />Mais.. Maintenant... on est tellement évolué qu'on a plus besoins d'inventer ni de réfléchir d'ailleurs, puisqu'on <span style="font-weight: bold;">consomme</span>.<br /><br />Tout a un prix! Même nous! Nous sommes un produit entreposé sur les étagères d'un gigantesque hypermarché, emballé, étiqueté prêt à porter. Un hypermarché à dimension planétaire accessible à quelques privilégiés qui aiment jouer aux Dieux. Je dois avouer tout de même que le système a des failles, car on a déjà vu des produits dans le rayons alimentaire ou la librairie, se rebeller, déchirer leurs emballages et commencer à réclamer leur liberté.<br />Mais ne vous inquiété pas, mesdames et messieurs, on les surveille bien et s'ils vont trop loin on essayera nos nouvelles armes sur eux, qu'ils servent à quelque chose au moins.<br /><br />Et oui on est des boites de biscuits et des bouteilles de sodas, et il y'en a même qui se vendent par lot.<br />Tout ça à cause ou grâce à la mémoire, entre autre, car ce n'est pas l'unique part importante qui nous compose afin d'être de bon et loyaux consommateurs.<br /><br />Alors.. Écoutez... moi je dis, consommons consommons, que nos maîtres s'en mettent plein les poches et qu'ils soient content de leurs petits troupeaux. Les pauvres, ils ont tellement travaillé pour nous conditionner et nous exploiter sans trop se faire de soucis.<br />Si Dieu a fait l'homme à son image, il doit se demander comment est ce qu'on est arrivé à ne plus lui ressembler?<br />Et au fait, si je me rappel de ce que je devais faire, je vous le dirai promis ;-)DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-23549812107410175222009-12-01T10:45:00.000-08:002009-12-01T11:06:57.169-08:001er Décembre: Mobilisons nous pour l'Afrique<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.fonds-afrique.org/img/fond-home2.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 444px; height: 505px;" src="http://www.fonds-afrique.org/img/fond-home2.jpg" alt="" border="0" /></a><br /><br /><br />Et oui, il n'y a pas que la faim ou la guerre qui tue en Afrique. Voilà bien un ennemie encore pire à combattre. Il use de tout les moyens pour tuer femmes et enfants, l'ignorance, la pauvreté, l'insalubrité...<br /><br />En effet, le Sida est la premiére cause de mortalité en Afrique, où 22,5 millions de personnes sont infectées par le VIH (seul 28% ont accès aux traitements anti-rétroviraux) et où 18 millions d’enfants pourraient être orphelins d’ici 2010.<br /><br />Mais comme nos gouvernements et surtout les autres plus puissants que nous, préfére acheter des armes et financer les tyrans, que nos firmes pharmaceutiques sont sans éthique aucune, à part celle du gains, et que nous passons notre temps acheter le dernier I-phone et les Jeans à 100 € , les sidéens d'Afrique n'ont d'autres alternative que de crever. Une mort causé par une maladie qui se traite et avec laquelle on peut vivre plusieurs années. Une mort lente et douloureuse, parce qu'il n'y a eu personne pour leur dire que c'est facile d'éviter le Sida.<br /><br />Enfin bref, la réalité est douloureuse, le sida en Afrique n'est qu'une partie du problème, malheureusement, mais une partie contre laquelle tout un chacun peut lutter, grâce notamment, à un fond de solidarité créé en 2007, le FSSA (Fond Solidarité Sida Afrique) qui reçoit vos dons mais aussi toute contribution afin de gérer une vrai pandémie qui tue par millions.<br /><a href="http://www.fonds-afrique.org/etat-urgence.php">Fond-Afrique.org</a>DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-18990878443933490082009-11-27T17:25:00.000-08:002009-11-27T17:38:43.682-08:00El3id Fi bollywood<div style="text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dzFX_sPv7slGCvzaDX6LIwIAGgup3E9QSghi74GjxSCgL5nn0tb7gQmXvcEUAw-9CQDcNmQPGbeBQ4A_7AlFw' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe><br /><br />3idkom Mabruk<br /></div>DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-83581619910990447352009-11-22T06:29:00.000-08:002009-11-22T06:51:33.310-08:00De la Religion... <meta equiv="CONTENT-TYPE" content="text/html; charset=utf-8"> <title></title> <meta name="GENERATOR" content="OpenOffice.org 3.1 (Linux)"> <style type="text/css"> <!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } --> </style> <p style="margin-bottom: 0cm;">Un texte que j'avais gribouillé sur mon calepin il y a quelques temps:</p> <p style="margin-bottom: 0cm;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://medias.fluctuat.net/livres/40/4036-medium.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 200px; height: 328px;" src="http://medias.fluctuat.net/livres/40/4036-medium.jpg" alt="" border="0" /></a></p> <p style="margin-bottom: 0cm;"> Je viens de finir la lectures de quelques bouquins. En effet, je me suis, comme me l'avait conseillé un ami, décidé à faire une pause sur mes écrits et d'aller puiser l'eau à la source afin de mieux alimenter mon moulin. Donc je me suis fixé comme but d'achever la lecture de trois livres. Le fait que je n'avais pas le net chez moi m'aida beaucoup et je me suis mis à parcourir les rues de paris, tantôt à pieds tantôt en bus, mais toujours un livre sous les yeux. Choses qui m'a permis de consacrer quatre à cinq heures aux livres. En temps normale c'est bien mon quota de lecture mais pas forcement d'œuvres originales mais quelques articles par ci par là, sur le net et un bouquin quand je ne suis pas chez moi. Et j'avoue que de consacrer son temps libre uniquement aux livres pendant un certain moment est une expérience somme toute agréable.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></p> <p style="margin-bottom: 0cm;"> Parmi les trois œuvres qui me sont tombées entre les mains, <i>Maktub de P.Coelho </i><span style="font-style: normal;">me frappa en particulier. Dans sa petite préface l'auteur présente son œuvre comme étant un échange d'expériences. En effet, le livre se présente sous la forme d'un recueil de petites fables si j'ose dire. Entre les conseils de son </span><i>Maitre </i><span style="font-style: normal;">et des histoires puisées dans différentes cultures et légendes du monde, Paulo Coelho nous offre là, quelques bribes d'un héritage humain riche en sagesse. Chaque page mérite à elle seule une longue méditation. En effet ce n'est pas un texte qui se lit de façon linéaire. Son lecteur, doit dans un premier temps le parcourir, ensuite revenir à sa guise vers les histoires et les morales qui mériteraient selon lui d'avantage d'approfondissement. </span> </p> <p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">Il est vrai toute fois que celles ci se basent souvent sur la foi catholique et l'enseignement de Jésus et des saints du christianisme. Mais ceci ne diminue en aucun cas l'universalité de des messages ( et j'insiste sur le pluriel) qu'il contient.</span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">En finissant sa lecture et je n'en aurais pas fini de si tôt il est vrai car depuis je reviens souvent au pages que j'ai marqué lors de mon premier parcours, donc en le finissant, je ne put m'empêcher de comparer la quête spirituelle des moines et des sages jésuites, chrétiens, juifs et autres qui nous parvienne à travers ce texte et la façon de nous enseigner « la quête de Dieu », à celle qu'on nous a apprise hier nos professeurs, nos ainés, nos maîtres...</span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;">Cette dernière semble être une successions d'interdictions et d'actions à suivre à la lettre pour le salut de nos âmes. Comme si nous devions acquérir une certaine somme de crédits afin d'éviter le châtiment. Notre religion, et je dis notre parce que l'Islam s'inscrit dans mon identité même si je m'en éloigne, s'est écarté de la vrai nature que devrait revêtir chaque croyance et chaque religion. Elle ressemble aujourd'hui à une charte ou un ensemble de loi dont il ne faut pas s'écarter voire les suivre à la lettre pour mériter le royaume des cieux. Ceux qui se prétendent guides spirituels, Oulama, Fouqahaa... se contentent de nous dicter leurs fatwas interdisant ceci ou « Hallelisant » cela, au lieu de faire leur priorité que de nous inviter à réfléchir nous même et à méditer l'enseignement de Dieu et des sages. Une religion n'est pas un but en soi, c'est un moyen comme un autre, qui permettra à ceux qui veulent le suivre d'accomplir sa quête spirituel ou sa « légende personnelle ». Il parait vraiment absurde que ceci peut être accomplie en se contentant d'appliquer des règles préétablie, généralisé à tout les croyants, ou j'ai envie dire réduire ça à une simple équation mathématiques à équilibrer.</span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></p> <p style="margin-bottom: 0cm;"> <span style="font-style: normal;">Une religion est un chemin pour se rapprocher de Dieu et là je dégage Dieu de toute forme de personnalisation ou de conscience. L'art est une religion, le travail est une religion, l'amour en est une, toute chose qui nous permets de nous améliorer, de nous épanouir, d'atteindre nos buts est une religion. Le reste n'est que dogme et obscurantisme.</span></p> DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-7059300247802843152009-09-14T10:16:00.000-07:002010-02-08T21:02:22.804-08:00Voyage au fond du puit<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0H9XhCqM5zCQFpyvdBMzh0NdF9X1aFZk9KNi8g-gMsqbL6rmo-IsDgRyv-fo97YpgMi_GP1eegt7mQtWuIdZHia2WkTO7IjR0Sv9iIJrc63Lu0wdAokKMKkgzLFiW8a1H7O-eyW8Sr9w/s1600-h/o19.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 305px; height: 229px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0H9XhCqM5zCQFpyvdBMzh0NdF9X1aFZk9KNi8g-gMsqbL6rmo-IsDgRyv-fo97YpgMi_GP1eegt7mQtWuIdZHia2WkTO7IjR0Sv9iIJrc63Lu0wdAokKMKkgzLFiW8a1H7O-eyW8Sr9w/s200/o19.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5381374682035472178" border="0" /></a><br />Ils me permirent de les suivre. Ce fut une surprise pour moi. Ils étaient fort bien habillés, une fraîcheur étonnante en émanait et leurs visages rayonnaient d’une étrange lueur pure. Je ne me rappelais plus du chemin que j’ai dû emprunter pour arriver là, marchant dans leur sillage, essayant tant bien que mal à tenir leur rythme. J’avais l’impression que ma mémoire fut effacée par un quelconque sortilège. Mais la fatigue que je ressentais et l’état des mes habits en loques prouvaient que je ne faisais en aucun cas partie de ce cortége à son départ. Et pourtant, ils me laissèrent leur emboîter le pas et à chaque fois que cette douleur lancinante m’élançait à la jambe, m’obligeant à ralentir le pas, ils faisaient en sorte que je puisse les rattraper. Ils avançaient d’un pas saccadé mais régulier et ils ne disaient mot. Je fus même frappé par le silence qui règne sur ce paysage lugubre et étrange : Une vallée rocheuse s’étendant à perte de vue interrompue à l’est par une montagne qui semblait s’élever jusqu’aux confins du ciel. Il n’y avait point de soleil. Je crus un instant qu’il faisait nuit mais l’absence d’étoiles me suggérait le contraire.<br /><br />Où somme nous ? Quelle contrée de la terre pouvait être aussi lumineuse alors qu’on ne voyait aucun astre au ciel ? Serait ce leur aura qui illuminait notre chemin ? Et d’ailleurs, ou va-t-on ?<br /><br />Ils me jetèrent soudain, un regard plein de reproches comme s’ils étaient dérangés par les questions que je me posais. Liraient-ils mon esprit ?<br />Tout ce dont je me rappelais, était que je marchais le long de la rue des Carmes absorbé par milles pensées. Puis, le néant. Je me retrouvais simplement marchant à coté de ces gens, qui n’ont, à première vue, des humains que l’apparence.<br />« Taisez vous donc, nous sommes bientôt arrivés »<br />Mais ou donc ? Je voulus crier cette question tellement je me sentais en proie à une frayeur soudaine. Mais tout ce qui se dégagea de ma gorge sèche, ne fut qu’une espèce de grognement animal.<br /><br />Où va-t-on ? Où suis-je ? Qui êtes vous ? … Tant de questions, sans réponses, martelaient ma tête endolorie et pesaient sur mon cœur haletant. L’absence de réponse de leurs parts et l’impossibilité de trouver une explication rationnelle à tout ceci, m’abandonna à une peur insurmontable et je fus envahie par un sentiment désagréable et tellement étrange qu’il me fut impossible de le définir. Ajouté à cela le majestueux silence qui pesait avec une force colossale sur ce désert rocailleux, je sentis tout mes membres trembler et mes jambes incapable de me porter. « Tenez bon, Il ne nous reste plus beaucoup de chemin ». Ils parlaient d’une seule voix. J’avais du mal à les croire bien qu’ils paraissaient exercer sur moi une influence magique. Car, comment voulez vous qu’on puisse arriver, bientôt à un endroit quelconque, alors que le chemin que nous suivions, bien que tracé avec précision dans la roche, s’étendait à perte de vue.<br /><br />« Ne vous fiez, donc, pas à vos sens. Ils ne vous seront d’aucune utilité ici »<br />Je me rendis aussitôt compte qu’il n’y avait pas la moindre senteur qui aurait pu flotter dans l’air. Même leurs voix, semblaient résonner dans ma tête, au lieu d’arriver à mes oriels. Une frayeur gigantesque me prit soudainement ; une seule explication pouvait avoir un semblant de bon sens : Je ne suis plus, je suis mort. A cet instant précis ou j’arrivais à cette conclusion, je les vis sourire, pour me rassurer ou confirmer mes doutes, que sais je ? Et à l’instant même où je vis le sourire mystérieux s’effacer de leurs visages, nous changeâmes de paysage ; comme si une force invisible venait de nous transporter dans un somptueux palais ou ce qui me semblait en être un.<br /><br />Des colonnes géantes s’élevaient maintenant un plafond peint de milles fresques et traçants un couloir, qui traversait un jardin ou fleurissaient des arbres plus étranges les uns que les autres. Le chemin, devint incliné au bout d’un moment et s’enfonça dans le sol prolongé par un tunnel. Nous y pénétrâmes, traversant un passage étroit et fort lumineux. On pouvait distinguer sur ces mures différentes scènes dessiné selon une succession logique dans le temps, décrivant la vie d’une femme qui semblait traverser les ages de l’humanité.<br /><br />Nous arrivâmes, bientôt, dans une grande salle, surplombée plafond rond, ou était peinte une voûte céleste, parsemée par des milliers d’étoiles qui me paraissaient briller, bien que assurément peintes. La pièce était vide de tout meuble, mis à part un tapis rond en son centre qui, si on ne faisait pas attention, semblait se confondre avec le marbre pourpre qui couvrait le sol.<br />« Asseyez vous » firent ils en prenant place tout au tour de tapis formant ainsi un cercle parfait tout en me laissant une place. Je fis de même, impatient de voir comment tout cela va finir mais surtout fort content de pouvoir enfin me reposer.<br />« Fermez les yeux » Je m’exécutai, et au lieu de sombrer dans le noir habituel qu’une telle action aurait engendré, je vis de la même manière que si j’avais les yeux ouverts à la différence prés qu’au milieu de notre cercle, était accroupie une femme d’un age avancé dont émanait, néanmoins, un charme irrésistible. Je crus au début que ce fut la même femme qu’on voyait sur les scènes du tunnel.<br />« Posez lui, donc, vos questions » disaient mes compagnons en pointant du doigt la vielle dame.<br /><br />La seule question dont il me paraissait urgent d’y répondre fut :<br />- Suis-je mort ?<br />- -Non, répondit elle avec une voix plus jeune que ses rides ne laissaient paraître à propos de son age.<br />- Où suis-je ?<br />- Ceci n’est pas important. Posez donc une autre question, nous n’avons pas beaucoup de temps.<br />- De temps ? Mais pourquoi faire ?<br />- Pour répondre à tes questions voyons.<br />- Qui êtes vous ?<br />- Ne serait ce pas plus judicieux de te demander qui tu es au lieu de chercher que serais-je ?<br />- Je suis perdu. Comment voulez vous que je sache quelles questions il faut que je pose si je ne sais même pas, ou suis-je, que fais je ici, ni comment suis-je arriver jusqu’à vous et pourquoi je n’ai pas le moindre souvenir du chemin que j’ai emprunté pour arriver dans ce lieu dont j’ignore tout ?<br />- Tu viens tout juste de poser les bonnes questions. Mais, hélas, je ne pourrais y répondre maintenant, car le temps est bientôt écoulé.<br />J’ouvris les yeux, quelques instants plus tard, pour découvrir que je n’avais pas bougé de ma place. J’étais encore rue des Carmes et je marchais l’esprit ailleurs.DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-30622932700823949322009-08-27T14:19:00.000-07:002009-08-27T20:36:17.816-07:00Pour quoi pas la philosophie? Je me rappel comme si cela datait d'hier, de mon premier cour de philo. J'avais donc 18 ans, préparant un bac mathématique ou la philo n'avait qu'un petit coefficient insignifiant par rapport aux matières scientifiques. Je crois même que c'était plus au moins égale à celui de l'informatique, c'est vous dire, placer le langage de l'esprit cote à cote avec celui d'un ordinateur. Ce jour là on attendait avec impatience l'arrivée du prof, tant on nous racontait que la plupart des profs de philos étaient fêlés ou extravagants. Le voilà donc qui arrive, silence dans les rangs et les yeux scrutateurs accompagnés de préjugés de tout genres observait cette petite personne, joufflue qui s'apprêtait à nous autoriser à prendre place. Aussitôt assis et le silence revenu, Mr B. nous annonça avec une voix fluette qui n'a pas mué au moment de la puberté : « Tout ce que je sais c'est que je ne sais rien » et toute la classe , d'une seule voix, lança un rire qui fit trembler les carreaux des fenêtres et attira les curieux. Mr B. stoïque, se dirigea vers son bureau, nettoya sa chaise et s'assit en prenant soin de placer sa serviette devant lui de manière à ce qu'on ne le voit plus. « Est ce que vous me voyez? » Quelques ricanement plus tard l'un des élèves lança « Non, M'sieur » puis un autre « Si, un tout petit peu ». Mr B. se releva donc et nous lança « Mais là si et en entier, n'est ce pas? Est ce que cela peut signifier que quand vous ne me voyiez plus, je n'existait plus ou un petit peu comme a dit notre ami? » Silence dans la salle. « C'était une question mes amis ». « Non M'sieur vous existiez même étant caché » Mr B, Applaudissant : « Bravo, voilà une sage demoiselle qui ne se laisse pas berner par ses sens. Mais le fais tu en étant consciente de ton raisonnement? ou simplement par habitude? » . Silence encore. Et c'est ce même silence entre coupé par la parole de quelques rares audacieux qui a régné pendant toute l'année en classe de philo, à chaque question de Mr. B.
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<br /> Serait ce la faute à ce brave Mr.B. Non absolument pas, c'était un professeur comme on en rencontre très peu: méthodique, pédagogue et surtout passionné par son métier et la pensée humaine. Malgré tout cela, il n'a réussis à faire passer cette passion qu'à très peu de mes collègues. Moi même qui m'intéressais beaucoup à la philo, je trouvais les textes de mon manuel, obscurs, difficiles à comprendre et inaccessibles. Il me fallut un travail supplémentaire que mes collègues considéraient comme une perte de temps pour arriver à saisir l'essence des textes et le fond de la pensée de leurs auteurs, et je n'y arrivais que très peu.
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<br /> La philosophie à coté de l'art et des mathématiques est un vrai repère de civilisation. Ceux qui abandonnent ces disciplines fondamentales, abandonnent tout espoir de développement ou de sagesse. Or, je vous demande qui, d'entre nous, lors de son parcours scolaire ou universitaire s'est intéressé à la philosophie? Très peu vous me diriez, très rares et on les traitait de fous ou d'inconscients. Entre les « je n'y comprends rien » et les « je n'ai pas le temps, il faut que je bosses mes physiques » il y avait les « Pfff, à quoi bon? après tout je ne dépasserais pas les 4 lors de l'examen finale ». Et c'est vrai, j'ai essayé de chercher sur le net un chiffre qui indiquerait la moyenne nationale de l'épreuve de Philosophie, au bac tunisien en vain. Mais je pari qu'elle est bien en dessous de la moyenne.
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<br /> Est ce la faute aux élèves alors? Ils ont leur part d'erreur, mais elle est négligeable. En effet arriver un beau jour et annoncer à une bande d'adolescents que nous allons étudier la pensée humaine et visiter le monde philosophique en neuf mois est absurde. Comment voulez vous qu'un élèves qui n'a lu que ce que ses maitres l'ont ordonné de lire et encore, puisse saisir un texte de Descartes ou l'analyse de Freud. C'est tout simplement enseigner à un arabophones la grammaire française sans qu'il ne connaisse l'alphabet latine. Il n'y comprendra rien et l'abandonnera de si tôt. Il paraît donc évident qu'introduire la philo en fin de parcours scolaire, d'une façon que je trouve violente, maladroite et totalement inefficace, ne fait qu'accroitre ce malaise qu'on a acquis petit à petit, ce mal de tête qui nous prend à chaque citation de Spinoza ou Alghazeli, cette envie de vomir à chaque fois qu'on nous demande de réfléchir à cet univers ou à notre propre existence.
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<br /> Pour quoi la philosophie? Georges Gusdrof nous répond : « La philosophie, dans son ensemble, refuse de valider le droit du plus fort ; elle pourrait se définir comme le passage de la violence à la raison. » ou encore : « Toute philosophie pourrait se réduire à rechercher laborieusement cela même que l'on sait naturellement. » selon Paul Valéry. Et j'en passe, tout les sages qui ont traversé l'histoire humaine ont philosophé ou en d'autre termes, ont douté de tout ce qu'on leur a appris, entrainant le plus grand débat qu'a connu l'humanité. Et, il suffit de visiter la pensée de chaque société, de chaque civilisation pour en connaître la valeur. Mais aujourd'hui, dans la notre, on marginalise le penseur, on abandonne la philosophie et le doute, pour une certitude dogmatique et un obscurantisme effrayant. Ceux là même qui sont entrain de nous donner en pâture à des bêtes affamées qui n'hésitent pas à dévorer nos âmes et esprits.
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<br /> « Lycée. 1/ Ecole antique où l'on s'entretenait de philosophie. 2/ Ecole moderne où l'on discute de football. » Voilà la cause de notre malheur, Ambrose Bierce a tout à fait raison. Et seul sur les bancs d'une nouvelle école que nous trouverons le salut. Par école j'entends tout ce qui nous apprend à réfléchir: Nos parents, nos ainées, nos professeurs, nos voisins, nos lectures... Mais si on devait se restreindre à l'école au sens propre du mot, c'est à dire un établissement ou l'on enseigne, instruit et forme, une introduction précoce de la philo sur ses bancs me parait judicieuse. En effet si on enseignait aux plus jeunes que se fier à ses sens sans analyse ni critique, si on leur enseignait depuis leur tendre enfance que un plus un est égal à deux mais aussi qu'il faut en douter pour mieux comprendre, on aura surement un autre visage de la société et de toutes ses composantes.
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<br /> Pour finir, ou du moins s'arrêter là car toute une vie ne sera pas suffisante, je renouvelle encore mon appel à ceux qui mènent une bataille sanguinaire, un peu partout dans nos rues, écoles et sites internet, au nom de la foi ou de son absence, au nom de quelques gourous malintentionnés, ou d'idées qu'ils présentent comme étant parfaite et sans lacunes, de prendre quelques minutes de leur temps et de douter, de se poser des questions, de changer de point de vue... Rien que quelques minutes, et vous verrez que vous avez tort quelque part. L'ensemble des idées et des croyances qu'on accumule au fur à mesure de notre existence est semblable à un château de carte, qui tombera au premier coup de vent si l'une des cartes de la bases est mal placé. Et le seul moyen d'éviter un tel désastre c'est de réviser ses acquis aussi évidents qu'ils soient, non pas forcement pour les détruire et en apporter d'autres mais peut être bien les consolider ou les raffiner.
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<br /> Enfin, comme on avait commencer avec une citation de Socrate, pour quoi ne pas finir sur un autre de ses conseils qui dit : « Si un âne te donne un coup de pied, ne lui rends pas. » sa77a chribitkom et je vous laisse méditer la dessus, si bien sûr, vous ne regardez pas « Maktoub ».
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<br /><blockquote> <meta equiv="CONTENT-TYPE" content="text/html; charset=utf-8"> <title></title> <meta name="GENERATOR" content="OpenOffice.org 3.0 (Linux)"> <style type="text/css"> <!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } --> </style> <p style="margin-bottom: 0cm;"></p></blockquote><blockquote><blockquote><p style="margin-bottom: 0cm;">P.S. : Un livre que je conseil à tout le monde mais surtout aux plus jeunes d'entre nous, que je conseil aussi aux parents qui se soucient de leurs enfants : « Le monde de Sophie » de Jostein GAARDER. Un livre qui a eu un franc succès depuis sa publication à nos jour et qui nous fait visiter à travers un récit bien ficelé et un langage simplifié, le monde de cette fameuse Sophie qui n'est qu'un monde peuplé de philosophes et d'idées loin d'être préfabriquées. En un mot, l'outil idéale pour introduire les notions philosophiques sans heurter ni ennuyer le lecteur. <a href="http://pagesperso-orange.fr/mondalire/Soph.htm">http://pagesperso-orange.fr/mondalire/Soph.htm </a></p> </blockquote></blockquote>
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<br />DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-46425454800099462682009-08-26T12:13:00.000-07:002009-08-26T15:55:24.213-07:00Danger: déchirure sociale en formation!<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_2SUXHqZUC4HixHuBUYTghAXQpfxENmy1WjOPpXbAJWJxZUjV2XIE1w116ZpJQ3w4w6gXqegyIM5vjnOoTjKT6DEiwALL6_ROsFuoJgF-40DtBCybanIVM4d42zxxLnWqje3EMSlu6tM/s1600-h/Glace-Dechirure.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px; height: 150px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_2SUXHqZUC4HixHuBUYTghAXQpfxENmy1WjOPpXbAJWJxZUjV2XIE1w116ZpJQ3w4w6gXqegyIM5vjnOoTjKT6DEiwALL6_ROsFuoJgF-40DtBCybanIVM4d42zxxLnWqje3EMSlu6tM/s200/Glace-Dechirure.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5374354020755832834" border="0" /></a><br /> Je suis ravi que le débat continue, que ce soit dans les commentaires qui disons le ne sont pas tous constructifs s'ils prennent une tournure d'indignation ou d'attaques gratuites, ou sur les blogs. J'aimerais tout de même inviter quelques blogueurs à éviter d'effacer les commentaires non vulgaires bien sur, on ne va pas jouer les censeurs à notre tour.<br /><br /> Ceci dit, j'ai remarqué que certains sans les citer, se contentent de refléter les problèmes et crier leur mécontentement sans pour autant aller au fond des choses et essayer d'analyser ces phénomènes en cherchant les éventuelles causes et conséquences. Prétendre trouver une solution sur les pages d'un blog est absurde, c'est un travail qui nécessite des recherches et une activité effective sur le terrain. Cependant se limiter à l'indignation et pointer du doigt les individus ne nous avancera pas d'un poil, voire pire.<br /><br /> J 'aimerais donc pour commencer, revenir encore sur la nouvelle note de Tarek « Islam entre fond et forme » qui pointe du doigt cette mode d'islamisation du quotidien tunisien, mais aussi de sa rue, sa mentalité et ses habitudes. Me choquer ne serait pas le bon terme puisque ceci paraissait prévisible depuis quelques années. M'attrister serait plus adéquat. En effet, je me félicitait d'appartenir à une société qui a su moderniser sa vision et sa pratique de la religion. Il faut avouer qu'à un certain moment, on a su conserver un équilibre, fragile soit-il, entre les courants d'islamisations et les courants de modernisation voire d'occidentalisation. Il est vrai que le nombre réduits de moyens de communications aurait contribuer à cela et que l'ouverture médiatique que connait notre société aujourd'hui n'était pas toujours de mise. Néanmoins, la société tunisienne, ou je dirais même le tunisien, était capable d'adapter sa religion à ses conditions, en acceptant la modernisation avec un œil critique et vis versa.<br /><br /> Aujourd'hui cet équilibre semble corrompu. Car si on observe cette société d'un œil extérieur on se rend vite compte qu'elle est composée de deux genres d'individus. Le premier, rejette totalement toute tentative d'ouverture ou de modernisation et préfère revenir aux traditions comme lui aura dicté le Shiekh un tel ou L'imam un autre. Suivant ainsi un modèle qui a quasiment cessé d'exister à un certain moment au sein de cette société. Un modèle qui semble évidemment non compatible avec le futur et préfère vivre dans le passé est du coup dangereux au vrai sens du terme. Le cas est le même pour le deuxième genre de composante, celle qui de la même façon rejette totalement le passé et la tradition, s'accrochant à un modèle étranger comme seule ligne de conduite. Une modernité dangereuse car elle tend elle aussi vers l'extrémisme. Il ne faut tout de même pas croire que ces deux composantes sont nouvelles au contraires elles ont toujours existé mais pas avec une telle ampleur. Aujourd'hui elles prennent la place de la modération. Aujourd'hui on connait l'aire du copier/coller sans vérifier que les informations qu'on absorbe ne sont pas infectés par des virus. Et j'entends par virus, ceux à qui profite cette situation de vide intellectuel, pour prêcher chacun à sa manières ces idées opportunistes et dangereuses. Il faut absolument se rendre à l'évidence qu'ils sont un vrai fléau qui apporte avec lui les premiers signes de la décadence. Et je ne fais pas de différence entre les islamistes qui véhiculent des idées de haine et de mépris de l'autre, ou des libéraux qui se permettent de vendre nos esprits aux plus offrants. Les deux n'auront d'effet que de transformer chaque individu en une brebis galeuses, prête à exécuter tout ce que lui dictera son maître.<br /><br /> La cause principale de ceci semble bien sûr sauter aux yeux : L'absence d'une critique constructive. A la place on retrouve une guerre froide entre deux clans qui n'hésite pas à attaquer l'autre pour le décréditer afin de convaincre, au lieu d'avoir la même bataille mais cette fois ci à coup d'arguments et de recherche à la place des attaques et des diffamations. Ajouter à cela un matraquage intensif qui fait souvent appel à des méthodes malhonnêtes et viles usant des faiblesses de l'homme tels que ses instincts ses peurs et ses fantasmes. Au lieu de se rendre compte que c'est la preuve même de la malhonnêteté de celles si, on plonge dedans, choisissant la solution la plus facile puisque réfléchir est une vielle mode.<br /><br /> Cependant le vide intellectuel n'est pas le seul coupable car il ne faut pas négliger l'approche économique de ce phénomène que je préfère ne pas traiter pour le moment.<br /><br /> Je vais finir encore sur une citation d'Amélie Nothomb qui dit :« Le seul mauvais choix est l'absence de choix » et je renouvelle ainsi mon appel à tout ceux qu'il atteindra afin de les inviter à choisir et non subir dans un premier lieu puis savoir critiquer ses propres choix et les affiner en y retranchant ce qui semble corrompu et malhonnête. Aujourd'hui on a besoin d'un discours qui nous uni contre les obstacles futurs et qu'il soit efficace si on ne veut pas connaître une déchirure sociale et une guerre des classes qui se profile à l'horizon. Abandonnons cette lubie à attaquer l'autre et l'incriminer s'il ne pense pas comme je pense ou s'il ne crois pas à ce que je crois. Abandonnons cette guerre pour un vrai dialogue constructif et civilisé. Loin de moi vouloir passer pour un donneur de leçon, mais il me semble que ça sera notre unique rempart contre des fléaux qui nous viennent d'ailleurs après avoir ravager ce qui les a croisés, tel un essaim d'insectes nuisibles.<br /><br /><span style="font-size:78%;">Image : Déchirure </span><br /><span style="color: rgb(255, 102, 0);font-family:Courier New,Courier,mono;font-size:78%;" >© Jacques-Daniel Rochat, CREA-7</span>DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-66502404311807591532009-08-24T19:38:00.000-07:002010-02-14T11:05:36.408-08:00Réflichissons y plutôt..<a href="http://tarek-cheniti.blogspot.com/2009/08/coup-de-blues.html">Tarek a le blues</a>. Et bien moi aussi, en grande partie à cause de la même raison. Mais je crois que fuir devant l'analyse et survoler le phénomène superficiellement ne fera qu'accentuer ta déprime cher Tarek.<br /><br />Je pense qu'étant blogger, on est présent sur la scène culturelle Tunisienne, virtuelle soit elle. Une telle présence nous incombe de réfléchir à ce genre de panne, si j'ose dire. Une réflexion qui n'aura pas pour autant comme but de pointer du doigt un tel ou un autre, mais tenter de comprendre et analyser en premier lieu.<br /><br />Les symptômes paraissent clairs : un manque effroyable de production culturelle digne de ce nom. A la place on est submergé par une musique commerciale dont le seul but est de vendre, heurtant les mœurs et appelant aux instincts pour attirer le consommateur, une production littéraire qui peine à exister tant, jeune comme vieux, nous avons abandonné le livre pour des programmes télévisés qui manquent d'originalité et de fond, un journalisme pauvre et j'en passe, les énumérer tous, ne fera qu'agiter le couteau dans la plaie.<br /><br />Pourquoi un tel détournement de la culture vers la facilité et l'opportunisme. Doit on blâmer l'école, les parents, les médias... Doit on chercher le coupable? Je dis non car on est tous coupable, les uns par leur silence, les autres par leur paresse...<br /><br />En effet, regardant par exemple notre système éducatif, je ne vais pas dire qu'il est le seul coupable ni qu'il n'est pas efficace. Mais simplement qu'il a tendance à pousser le jeune tunisien à orienter ses choix vers des carrières essentiellement technique ou scientifique puisque le reste « ma wakelech 5obz » et par ce fait sa formation aussi, qui le coupera des lettres et de l'art en général, "puisqu'il n'en a plus besoin". Une mentalité destructrice, puisqu'elle a tendance à générer en masse des compétences en technologie et science, en marginalisant totalement les autres discipline. Résultat, une capacité de critique intellectuelle quasi inexistante. Le jeune tunisien aujourd'hui est incapable de distinguer le produit de qualité de celui de bas étage. Ceci devient encore plus dangereux avec le phénomène internet qui nous apporte une quantité inimaginable de produit culturelle de tout part, et avec cette notion de partage et de buzz, on est face à un internaute incapable de trier le bon du mauvais puisque sa boussole culturelle est mal orientée. Il optera pour le plus facile, le plus commerciale et le plus pervers si j'ose dire et il se laissera guider par le reste du troupeau sans aucun libre arbitre, car « Si, en effet, Internet a beaucoup à offrir à qui sait ce qu'il cherche, le même Internet est tout aussi capable de compléter l'abrutissement de ceux et celles qui y naviguent sans boussole. » affirme <span style="text-decoration: underline;">Laurent Laplante</span> <span class="N12 txtNr">dans " <i> Ignorant par abus d'information</i></span> " .<br /><br /><br />Ceci reste néanmoins une seule facette parmi tant d'autres mais qui me paraît d'une importance capitale. Il faut souligner cependant que ce phénomène mérite de plus amples efforts de recherche et de réforme. Et je finirais sur cette citation de Descartes qui dit que : « Pour examiner la vérité, il est besoin, une fois dans sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu'il se peut. » pour inviter autant de monde que je pourrais à s'auto-critiquer et pour quoi pas réviser ses choix, ses habitudes... avant qu'il ne soit trop tard.DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-6927516685164440906.post-39675487480123532902009-08-22T17:14:00.000-07:002009-08-23T11:51:25.614-07:00Sous le sapinElle scruta le parc des yeux à la recherche de ses deux amis, et ne tarda pas à capter leurs rires sonores bien qu'ils n'étaient pas visibles. Elle les rejoignit à l'ombre d'un grand arbre qui faisait le coin " ah oui c'est vrai qu'ils avaient dit sous le sapin"<br />- Bah alors? vous vous amusez sans moi?<br />- Et bien je racontais la chute du patron dans les escaliers aujourd'hui, distrait par une jupe trop courte pour monter des marches , lança Karim<br />- Allez pousse toi un peu Kraim, ça fait un moment que je l'ai pas vu, celui là<br />- C'est pas de ma faute, c'est vous qui donnez pas de nouvelles c'est à croire que vous vous auto suffisez.<br />- C'est pas faut<br />- Ah ce bon vieux sapin! soupira Nadia<br />- Et comment! sans lui nous ne serons pas réunis aujourd'hui. Vous vous rappelez les circonstances malheureuses de notre rencontre, dit Karim en ricanant<br />- Et ben voilà, suffit qu'elle arrive celle là pour que le passé arrive avec, mais laisse le là ou il est, parlez moi plutôt de vous, ça fait un bail qu'on ne s'est pas vu.<br />- Bah écoute, pas grand chose la routine quoi! Boulot métro dodo et parfois, quelques sorties. Je dis bien parfois hein, Kraim, dit Nadia en lançant un regard moqueur vers son fiancé.<br />- Ah oui mais t'avais qu'à choisir le fêtard à la place du casanier. Mais dites pas de cérémonie officielle à l'horizon? demanda Firas en sachant qu'ils allaient partir dans le fameux débat mariage pas mariage.<br />Nadia fronça les sourcils en jetant quelques regards furtifs vers Karim de peur de croiser son regard. Celui là ne tarda pas à jouer sa tirade habituelle:<br />- Ah mais tu sais nous, le mariage, c'est pas vraiment notre truc, ce n'est finalement qu'un bout de papier. Hein puce?<br />Nadia fronça encore les sourcils et regarda Firas qui surpris de voir un désaccord de cette empleur au sein de ce couple, compris aussitôt qu'il fallait changer de sujet :<br />- J'ai mieux, Le fameux tajine à la ricotta façon Firas et une bonne bouteille de vin, qui dit mieux?<br />- Alors, riz contenais, nems au crevettes et des raviolis végétariens.<br />- J'ai oublié qu'il fallait pas poser la question, ah Nadia et l'extrême orient!<br />- T'aurais vu la maison, on dirait un temple bouddhiste. lança Karim en rendant son regard moqueur à sa copine.<br />- Quoi tu aime pas ma déco?<br />- Ah non j'ai jamais dis ça, ta déco est très raffiné comme ta cuisine d'ailleurs sauf que parfois j'ai l'impression de vivre avec une chinoise.<br />- Et bah t'as pas à te plaindre, ricana Firas, ça varie le plaisir sans tromper.<br />- Tu veux mourir toi, lança nadia en se jetant sur son ami d'enfance.<br />- Aïe, aïe.<br />- Et que je ne t'y reprenne plus.<br />- Bon allez vous allez me gouter ça avec un bon verre de vin, y'a du nouveau dans la recette.<br />- Ah non pas de vin pour moi merci, dit Nadia avec un petit rictus au coin de la bouche.<br />- Tiens, c'est nouveau ça! En plus j'aime pas cette grimace. Tu arrête de boire?<br />- Oui et non!<br />- Comment ça oui et non?<br />- Elle est enceinte! répondit Karim d'un ton exaspéré.<br />- Quoi? Et vous attendiez tout ce temps pour me le dire, félicitations. mais en même temps je ne sais pas quoi en penser. La famille est au courant?<br />- Non t'es fou, ils vont nous trucider vivants si on leur annonce ça comme ça! Dit Karim<br />- Vous ne le gardez pas alors?<br />- Et bien mademoiselle prétend que ce qu'elle a dans le ventre et conscient et que c'est criminel d'avorter.<br />- Nadia?<br />Elle ne les écoutait plus dés qu'ils ont parlé de son bébé. Elle voulait le garder, mais devant l'entêtement de Karim qui refuse le mariage et la pression de la famille qui risque d'avoir des soupçons à tout moment, elle ne savait plus quoi faire.<br />- Puce?<br />- Oui je suis désolée, ça vous dérangerez de changer de sujet? On aura tout le loisir d'en parler plus tard. Tu viens dormir à la maison Firas?<br />- Heu, je sais pas trop, je dois...<br />- Non non, tu viens à la maison et puis c'est tout, pas de discussion possible.<br />- Oui mon général.<br />- Mmm c'est délicieux.<br />Le petit pique nique continua jusqu'à ce qu'il fasse nuit. Firas savait maintenant pour quoi Nadia insistait pour qu'ils retrouvent leurs vielles habitudes et savait qu'il fallait avoir une bonne discussion avec Karim le m'en foutiste et ça ne sera pas de la tarte.DramaRhttp://www.blogger.com/profile/06503741499741974834noreply@blogger.com3