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Et,

Posted by DramaR on 19:46 in , ,
Et,
Quand on aura le temps
Je t'en dirais autant.
Mais,
En attendant
Il n'en reste pas autant
Qu'un jour ou sous la pluie
Tu m'as dit que tu étais mon ami.
Depuis,
Je suis parti
Car,
Rester ne me satisfaisait pas.
Le ciel m'ouvrait les bras.
A cet époque là,
Je croyais au paradis
Là ou tout le monde m'avait dit
qu'on pouvait à sa guise
Boire,
Fumer,
Croire,
Penser
et aimer.
A cet époque là,
Je n'étais pas moi.
J'étais du moins
Comme toi.
Aujourd'hui,
J'y suis.
Mais,
Je sais,
Qu'importe l'endroit,
Qu'importe le temps,
Qu'importe la foi,
Qu'importe la croix,
Que sur mon dos je traîne,
Comme un messie l'aurait fait,
sans peine
Mon paradis est,
Là,

Ailleurs et partout à la fois

Écoutez moi, Croyez moi,

Il ne peut être que soit.
Partagé, il ne l'est pas.
Alors,
Mes frères
Partageons l'enfer
Et,
Gardons nous, ô toi aussi mon ami,
De partager le paradis

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Au hasard d'un trajet de bus

Posted by DramaR on 21:46 in ,
Clope au bec, il était venu de loin
de part delà les mers et les montagnes
Apportant sans le vouloir une brique de plus
A cette grande mosaïque cosmopolite


Elle, elle ne connaît que ces cieux là
Et voudra aller aussi loin
Mais, aujourd'hui
Elle ne prend qu'un bus

Arrêt: Hôtel de ville
Laquelle?
Celle qui jura de ne révéler à personne
Ses secrets les plus intimes
Mais qui en murmurera volontiers une bonne partie
A celui qui saura prendre le bon pari

Maria Callas, Chopin, Beethoven, et du Gospel
Sur la même vitrine d'une échoppe abandonnée
Qui ne tardera pas à se transformer
En un lieu de rencontre ou il pourront, bavarder,
Boire, rire et peut être même pleurer

Rue Monge
Où j'aimais me pavaner abandonné à mes songes
Ou m'arrêter, contempler quelques guitares dans une vitrine, délaissées
Attendant impatiemment les doigts qui finiront par les caresser

Voila enfin mon arrêt
Mai avant de rejoindre la place
J'aimerais remercier ce bon vieux bus
De m'avoir fait oublier
Pendant ne serais ce que la durée du trajet
Ce qui me préoccupait
Et, par la même m'empêchait
De voir cette beauté
Qui s'offre à qui sait
En saisir la complexité

Des phrases au hasard qui même semblent
Parfois rimer,
N'ont en aucun cas l'intention
De s'appeler poésie
Mais, m'étaient dictées au hasard
D'un trajet en bus dans cette ville
Qui n'arrêtera jamais de me charmer
A Marie, Paris et une patrie...

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Heligoland

Posted by DramaR on 18:03 in , , ,



Ou Terre sacrée. Depuis sa sortie je n'arrête pas d'écouter ce nouvel opus de Massive Attack qui a fait taire beaucoup de critiques qui suite à l'EP "Splitting the atom" sortie en fin d'année annonçaient sans aucun scrupule que Robert Del Naja (3D) , Grant Marshall (Daddy G) et Andrew Vowles (Mushroom) n'avaient plus grand chose à offrir au Trip-Hop. Et bien la réponse des pionnier du genre vient clouer le bec à ces mauvaises langues.


Ouverture:
Le CD glisse lentement dans la bouche béante de la machine à musique qui commença aussitôt à prendre le rythme psychédélique qu'impose la voix de Tunde Adebimpe de TV On The Radio qu'on a déjà écouté et apprécié avant la fin de l'année. Il ouvre le bal avec une magnifique Pray for rain.

Scéne 1:
Place à une autre voix encore plus enchanteresse, celle de Martina Topley-Bird (Tricky) qui intérpréte Babel le second titre de l'album et le premier qu'on découvre réellement.

Scéne 2:
"It's easy don't let it go"
Du groove et rien que du groove qu'offre 3D et Daddy G aux fans des premiers albums de massive attack.

Splitting the atom:



Je ne vais pas vous gâcher la découverte de cet album qui signe le retour de Massive Attack. Une pièce absolument à ne pas manquer, qui puise comme d'habitude dans tout les styles musicaux, capable de nous surprendre à chaque passage de piste, entre la sombre Splitting the atom, la sensuelle Paradise Circus (ma préférée) ou encore Atlas Air (ou Marrakech) qui tenez vous bien était jouée, lors d'un rappel au Zénith entre Unfinished sympathy et Karmacoma. Un futur classique?

Paradise circus:



Atlas Air:



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Rêve?

Posted by DramaR on 20:18 in ,
Un rêve:
Pénombre, un petite lumière au fond, elle est là.

Réalité:
Lumière de rue, sons de pas, elle est là?

Un autre rêve:
Elle me caresse les cheveux, me pose des questions auquelles seul le bon dieu peut répondre.

La même soit disant réalité:
"Je t'aime!"
"Quoi?"

Toujours le même rêve:
"Je t'aime"


Je marchais au lieu de prendre le metro, quelques standards modernes nous imposent d'être mince et sportif, pourquoi pas après tout.

ça vibre:
- Ashref? t'es de retour?
- Oui J'ai atterri il y a quelques heures.
- Et bien sûr tu veux sortir!
- Ah tu me connais si bien.
- Bon ben, ça tombe bien, j'ai assez de quoi m'en jeter quelques uns.
- Non mais arrête, je sais très bien que t'es au chaud là, et que t'es devant ton écran sans aucune envie de sortir, alors c'est moi qui régale.
- T'as toujours su me séduire.

Quelques parts au fond de la ville ou du puits:
- Il va falloir qu'on rentre.
- On va au Tonneau!
- Non, il est vraiment tard et demain je bosse.
- T'es vraiment un peigne-cul!

Le Tonneau:
Glup, glup, glup!

Elle était là.

"There's no body here, for me now"

Elle est toujours là, son regard perçant accompagnant ces quelques notes lourdes que crachent les haut-parleurs.

Un petit tonneau:

- J'aimerais bien prendre le petit déjeuner ici.
- Ah! maintenant tu veux rester? Elle est ou?
- Elle est là. Tu la vois?
- Mais ou?
- ...
- Bon ben moi j'y vais!

Un rêve:

- Je te vois mais je ne peux pas te toucher!
- Ce ne sont que tes sens!
- J'ai envie de te sentir.
- J'ai envie que tu me perçois.
- Ou es tu?
- C'est à toi de trouver.
- Je n'aime pas jouer à ces jeux.
- Moi j'aime bien

Une autre réalitée:

- Je te vois mais je ne peux pas te toucher!
- Ce ne sont que tes sens!
- J'ai envie de te sentir.
- J'ai envie que tu me perçois.
- Ou es tu?
- C'est à toi de trouver.
- Je n'aime pas jouer à ces jeux.
- Moi j'aime bien

Réveil:
Merde!

Toujours cette réalité de ... :
- Je t'aime.
- Pourquoi?
- Je t'aime.
- Moi aussi.

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Quelques parts au fond du puits

Posted by DramaR on 19:57 in , ,
I'd like to share a revelation that I've had during my time here. It came to me when I tried to classify your species. I realized that you're not actually mammals. Every mammal on this planet instinctively develops a natural equilibrium with the surrounding environment, but you humans do not. You move to an area, and you multiply, and multiply, until every natural resource is consumed. The only way you can survive is to spread to another area. There is another organism on this planet that follows the same pattern. A virus. Human beings are a disease, a cancer of this planet, you are a plague.

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